Bien qu’ils n’aient pas leur place dans le cercle chromatique, le blanc, le noir et le gris demeurent des essentiels en décoration. Elles sont ce que l’on nomme les teintes neutres, c’est-à-dire dépourvues de pigmentation.

Les deux premiers sont les représentants de pôles complètement opposés. À leur état pur, ils forment un couple dont on ne se lasse pas. Ils font d’ailleurs un retour en force parmi les tendances actuelles, qui les réunissent pour former des motifs et des décors tirant profit de ces contrastes extrêmes.

Les propriétés du blanc sont bien connues. Utilisé à grande échelle, il transforme les pièces en espaces vastes et éclairés. En petite proportion, il vole la vedette à ses compagnons grâce à sa force d’attraction.

Le noir, quant à lui, occupe rarement la plus grande proportion d’un décor. Plusieurs hésitent à l’employer en raison de son impact sur la luminosité. Les designers, qui ont un penchant pour sa sophistication et son élégance, l’utilisent fréquemment en petite dose. Bien qu’on le préfère ainsi, sa présence généreuse révèle parfois de belles surprises.

Le gris, issu de leur union, est le troisième membre de cette catégorie. Tantôt discret, tantôt  dramatique, le gris est affublé d’une double identité. À sa valeur la plus pâle, il se fait distingué et apaisant. Dans sa version saturée, son emprise est puissante et théâtrale. Loin derrière nous se trouvent les années où l’on en faisait usage pour son aspect moderne, notamment durant le règne de la mélamine. Aujourd’hui, on tire profit de ses nuances pour créer des pièces à la fois sobres et élégantes.