Dans un contexte de vieillissement de la population, la maison bigénération pourrait avoir un bel avenir, d’autant plus que ce concept possède bien des atouts!
À la différence de la résidence unifamiliale, la maison bigénération abrite un logement principal et un logement secondaire (doté en général d’une surface habitable plus restreinte). Pourvue d’entrées séparées ou non, elle est idéale lorsque l’on envisage de vivre près des siens durant plusieurs années.
Si certaines villes accordent un permis de construction pour ce genre de résidence, on peut aussi très bien convertir une propriété en habitation bigénérationnelle par l’ajout d’une annexe ou d’un étage, par l’agrandissement du rez-de-chaussée ou encore par l’aménagement du sous-sol. L’essentiel: obtenir toutes les autorisations requises par la municipalité.
Avant tout affaire de coeur, la maison bigénération procure une proximité qui rassure tant les parents vieillissants que leurs enfants. D’une part, elle pallie la solitude des aînés, favorise leur autonomie et accroît leur sentiment de sécurité. D’autre part, elle permet aux enfants et aux petitsenfants de jouir de la compagnie de leurs parents et grands-parents et d’en prendre soin, tout en menant leur propre vie. Prudence: mieux vaut parer aux imprévus qui pourraient survenir pendant la cohabitation au moyen de documents formels.
Entraide à portée de main
Partager son logis simplifie le quotidien, à condition de poser ses limites. Les grandsparents gardent un oeil sur les enfants quand les parents sortent, mamie prépare les soupers, sa fille s’occupe des lunchs, et tout le monde met la main à la pâte le weekend venu! Papi se charge des petits travaux, alors que son gendre se consacre au terrain. L’entraide est quasi naturelle!
Gains en extra
Cette cohabitation permet de gagner du temps et de l’argent. En effet, on évite les embouteillages lors des visites chez les grands-parents et on économise sur les frais d’essence. En matière de planification des repas, une seule grande épicerie garantit de ravitailler la maisonnée, tout en divisant la facture totale. De plus, les coûts d’entretien pèsent moins lourd quand ils sont partagés entre les cohabitants.
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