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Pavillon secondaire
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Pavillon secondaire

Conception et aménagement : Jeffrey Leguë, LEGUË Architecture, leguearchitecture.com.

Afin de profiter de leur terrain riverain qui possède déjà un bâtiment principal un peu plus loin, les propriétaires avaient formulé une demande spéciale : avoir un petit pavillon extérieur à l’image d’une mini-maison. Voeu exaucé ! Leur mignon refuge de 18 pi x 12 pi, qui rassemble un maximum de commodités dans un espace réduit, leur permet désormais de s’évader de la routine sans devoir rouler des kilomètres.

Qui aurait pu imaginer que 216 pied carrés suffiraient à contenir tout le confort nécessaire pour se ressourcer en mode simplicité volontaire ? Campée sur un plancher en vinyle flottant, qui contraste avec le bois clair des murs et du plafond, l’aire de vie regroupe la cuisine, la zone repas, le salon et le coin-lecture.

Climat beach house à moindres frais

Les accessoires d’inspiration nautique ont plus que leur place au chalet, surtout si celui-ci campe au bord de l’eau. En guise d’éclairage général, on mise sur des luminaires suspendus qui évoquent les bateaux et les phares côtiers. Au mur, une patère à base de poulies peut accueillir aussi bien les clés dans l’entrée que les ustensiles de cuisine. Mais au-delà des accessoires déco ou pratiques, ce qui se dégage en priorité d’un climat beach house, c’est l’impression d’espace et de lumière. Pour en imprégner le chalet à moindres frais, un bon coup de blanc sur les murs peut suffire. Ici, le bois blanchi qui couvre les murs imprègne à lui seul l’espace de lumière, en plus de lui donner un cachet plus trempé et authentique.

S’il y a bien une chose que l’on peut dire de la cuisine, c’est qu’elle a du caractère. Aussi pratiques qu’originales, ses armoires de type coffres à outils procurent assez de rangement pour maintenir l’espace en ordre. Le comptoir au fini inox (un rappel des poignées !) accentue le look industriel.

Penser «en dehors de la boîte»

Au chalet, on peut se permettre d’innover, mais cela ne veut pas nécessairement dire d’investir dans des matériaux ou des objets qui coûtent les yeux de la tête parce qu’ils sont tendance ! Non, on parle plutôt ici de penser la déco et la fonctionnalité autrement. Les armoires de rangement destinées au garage qui reprennent du service dans la cuisine en sont un bel exemple. Dans le même ordre d’idées, on pourrait envisager de réintégrer des casiers vintage des années 30 pour créer un meuble de rangement mural à la patine unique. Autre inspiration flyée : un vieux ski peut être détourné pour confectionner un portemanteau au look sportif.

Logée au-dessus du salon et du coin-lecture, la mezzanine a été prévue pour l’espace couchette. La fenêtre permet d’observer les étoiles dès la nuit tombée si on le désire, tandis que l’assemblage de tuyaux à la manière d’un garde-corps empêche le dormeur de tomber du lit pendant son sommeil.

La plupart des villes exigent un minimum de pieds carrés (environ 700 pied carrés) pour un bâtiment principal. Cette construction-ci étant considérée comme un bâtiment secondaire, les proprios n’étaient pas tenus de respecter une surface d’habitation minimale. Coût total du projet : environ 20 000 $.

Les mini-chalets : une tendance à la hausse !

Plus petit qu’un chalet classique, mais tout aussi confortable, le mini-chalet fait sensation. Épousant le courant du glamping (camping sauvage en version glamour), ce microhabitat, propice au ressourcement en nature, possède de sérieux atouts. Son prix douillet d’abord, tant à l’achat ou à la construction qu’en matière d’entretien. Oubliez la lourde hypothèque sur les épaules : vive la vie simplifiée ! Sa faible empreinte écologique le rend aussi fort attrayant pour qui se soucie de la planète. Parmi les équipements verts et peu énergivores, signalons les panneaux solaires (qui font aussi fondre les factures d’électricité). Les nomades apprécieront la grande mobilité des modèles sur remorque. Toutefois, comme pour tous les « pour », il y a des « contre ». Il faut effectivement être prêt à se contenter d’une surface habitable inférieure à 1000 pied carrés. Autre entrave de taille : on ne peut planter son refuge, qu’il soit sur roues ou non, n’importe où. En effet, la réglementation légalisant ces mini-chalets varie selon les municipalités.



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